Reconnaître les signes d’une phobie scolaire ou d’un mal-être profond

Chaque adolescent réagit à sa manière. Mais certains signes doivent alerter :

> Il ou elle n’arrive plus à aller en cours
Crises d’angoisse, pleurs ou mutisme à l’approche du collège ou du lycée. L’idée même d’y retourner semble insurmontable.
> Maux de ventre, migraines, nausées récurrentes
Des douleurs physiques sans cause médicale claire, souvent le matin ou avant les cours.
> Isolement progressif
Refus de voir les amis, repli sur soi, perte d’intérêt pour les activités habituelles.
> Chute de l’estime de soi
Discours auto-dévalorisant : “je suis nul·le”, “je sers à rien”, “tout le monde me juge”, “personne ne m’aime”.
> Peur du regard des autres, anxiété sociale
Refus de parler en classe, évitement des profs ou des groupes, panique dans les lieux publics ou les transports.
> Changement brutal de comportement ou d’humeur
Irritabilité, crises de colère, hypersensibilité, troubles du sommeil ou de l’appétit.
> Harcèlement avéré ou soupçonné
Messages blessants, moqueries, mise à l’écart, peur du téléphone ou des réseaux sociaux.

Vous reconnaissez votre ado dans plusieurs de ces signes ?
Il ou elle ne “fait pas semblant”. Il ne s’agit pas d’un caprice ni d’un manque de volonté. Ces réactions sont souvent le reflet d’une souffrance réelle et intense — qui mérite d’être entendue et accompagnée avec respect.

De l’élève harcelée à la thérapeute spécialisée

Une approche concrète et bienveillante pour les adolescents en souffrance scolaire… et leurs parents

Eh oui, moi aussi j’ai été harcelée.
À tel point que je perdais connaissance lors des exposés, paralysée par le stress et un cruel manque de confiance en moi.
Des années plus tard, ironiquement, c’est tous les jours que je prends la parole face à une classe — en tant qu’enseignante dans le 93.
Mais face à certains élèves en grande détresse psychologique, en phobie scolaire ou en isolement social, j’ai senti que je pouvais les aider autrement.
C’est ainsi que je suis devenue thérapeute cognitive et comportementale (TCC), certifiée, spécialisée dans l’accompagnement des adolescents en souffrance scolaire, harcèlement ou anxiété sociale.
J’accompagne aujourd’hui en consultation :
> Des adolescents en phobie scolaire, harcèlement ou déscolarisation progressive
> Leurs parents, souvent démunis face à une situation complexe et épuisante
Avec des outils concrets, structurés et adaptés aux jeunes, issus de la TCC, de l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) et de la thérapie des schémas.
Ces approches permettent de retravailler la confiance en soi, de réguler les émotions intenses et de sortir de l’évitement, sans forcer, à leur rythme.
Ici, pas de jugement, pas de pression.
Juste un espace d’écoute sécurisant, où l’on remet doucement le mouvement, le lien, et la reconstruction au cœur de la vie.

Comment ça marche ?

Voici les piliers de l’accompagnement que je propose

Comprendre ce qui se passe

Avant d’agir, on prend le temps de poser les choses. Qu’est-ce que vit ton ado ? Quelle est sa souffrance ? D’où vient-elle, comment se manifeste-t-elle ? Ce temps d’exploration permet de donner du sens à ce mal-être et de lever peu à peu la culpabilité.

Travailler en lien avec les parents

Je propose aussi des séances pour les parents, afin de mieux comprendre ce que traverse votre ado, d’adapter votre posture, de sortir du conflit ou de la sidération. C’est un travail d’équipe, sans culpabilisation.

Apprendre à se stabiliser émotionnellement

L’anxiété, les crises, les blocages ou les pleurs incessants ne sont pas une fatalité. Grâce aux outils issus des TCC et de l’ACT, on apprend à mieux gérer les émotions au quotidien, à apaiser le stress, à calmer les pensées envahissantes, et à reprendre confiance.

Renforcer l’estime de soi et l’identité

Phobie scolaire et harcèlement détruisent souvent la confiance en soi. On prend donc le temps de reconstruire une image de soi plus juste, en s’appuyant sur les réussites, les ressources personnelles, les valeurs profondes… bref : sur ce qui rend chacun unique.

Sortir de l’évitement en douceur

Pas à pas, on travaille sur les peurs (regard des autres, école, transports, profs, etc.) affin de progressivement y faire face à nouveau.

une thérapie brève

en général, entre 6 mois et un an, selon votre rythme. A raison d’une séance par semaine ou une semaine sur deux.

Des outils concrets entre les séances

Exercices simples, fiches de soutien, outils de respiration ou d’auto-régulation émotionnelle : l’accompagnement est pratique et structuré. On avance avec des petites victoires concrètes, qui demanderont une implication active de ton ado dans sa thérapie.

Agir sur
les pensées et les comportements

Nos comportements se répètent car ils sont liés à des schémas de pensée automatiques. La TCC aide à les identifier, les modifier et à mieux gérer ses émotions face aux situations.

La TCC est recommandée par la haute autorité de santé en première intention pour les troubles anxieux, les phobies, le trouble panique, le TOC, le PTSD, et la dépression légère à modérée.

témoignages

ils en parlent mieux que moi

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